Eoliennes et immobilier : aucun impact significatif sur le prix des maisons selon l’ADEME

2 juin 2022

A l’occasion de la 23e édition des Assises Européennes de la Transition Energétique qui se déroule jusqu’au 2 juin 2022, l’ADEME publie une étude attendue sur l’évaluation de l’impact du développement de l’éolien sur les prix de l’immobilier à proximité des parcs. En se basant sur une analyse statistique des historiques de vente des biens immobiliers couplée à une enquête de terrain, l’ADEME fournit une étude scientifique de référence qui offre un regard objectif sur un sujet clé pour le développement de l’éolien terrestre sur le territoire français. Les résultats de l’étude sont sans équivoque : « l’impact de l’éolien sur le marché immobilier est nul pour 90% des maisons vendues, et très faible pour 10% d’entre elles ».

Les conclusions de l’ADEME sont claires : l’impact de la présence d’un parc éolien sur le prix de l’immobilier est extrêmement marginal. Selon l’ADEME : « Le facteur éolien apparait, dans ce contexte, assez peu significatif »
Dans le détail, l’impact très faible (-1,5%) d’un parc éolien est similaire à celui d’infrastructures classiques comme les pylônes électriques ou les antennes téléphoniques. Pour tout bien situé dans un rayon supérieur à 5 kilomètres, l’impact est nul.
 Au-delà des analyses des données immobilières, l’étude « Eolien et Immobilier » nous apprend que seuls 3% des riverains de parcs éoliens interrogés citent l’éolien comme potentiel facteur de dévaluation immobilière.

Michel Gioria, délégué général de France Energie Eolienne déclare : « Ce rapport permet de ramener la science et la rationalité sur les questions relatives à l’éolien et où la désinformation est légion. Il reconnait scientifiquement qu’une éolienne doit être considérée comme une infrastructure classique sur le territoire français, au même titre que les pylônes électriques ou les antennes téléphoniques. Lorsque l’on sait qu’il y a 250 000 pylônes haute et très haute tension répartis sur tout le territoire, ce rapport permet de relativiser la présence des 8800 éoliennes françaises. Ces conclusions battent, une bonne fois pour toute, en brèche les arguments fallacieux des organisations anti-transition énergétique. Il ne leur sera désormais plus possible de jouer sur les peurs des Français. Maintenant, nous pouvons nous concentrer sur l’avenir énergétique du pays, son indépendance et sa souveraineté, sans faux semblants ni postures. Il était temps, et l’actualité nous en rappelle chaque jour l’urgence »

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