Saint-Étienne-de-Lugdarès en Ardèche (Auvergne-Rhône-Alpes)
En 1995, les élus décident de mesurer le potentiel éolien de leur commune et lancent une étude.Le climat particulier de la région impose des études complémentaires qui concluent à la nécessité d’équiper les machines de dégivrage automatique. Une consultation des habitants a permis d’asseoir la légitimité du projet.

La commune a dû faire face à la constitution d’une association d’opposants extérieurs au territoire qui a attaqué le projet sur des motifs principalement d’ordre paysager « ça ne tenait pas debout, l’École Normale Supérieure de Paysage est intervenue pour confirmer qu’il n’y avait pas de sujet, mais ça a fait perdre beaucoup de temps, d’énergie et d’argent à la commune ». D’autres arguments ont été avancés par cette association
« ça fait tourner le lait de vaches, risque pour la santé, … ». Aucun d’entre eux n’ont été repris lors de l’enquête publique par les habitants de la communauté de communes. Le maire a lui, pris le temps de rédiger un mémoire en réponse à ces arguments.

Le projet s’est adapté aux contraintes locales. Une des éoliennes a dû être déplacée pour limiter au maximum l’effet sonore. Le chantier, situé sur une zone de tourbière, a nécessité l’utilisation de matériaux spécifiques ainsi que des terres et roches de proximité pour créer les chemins d’accès.
Un centre de maintenance provisoire est implanté sur la commune, le bâtiment permanent est en cours de construction et emploie une dizaine de personnes qui travailleront sur les parcs des environs.
Si je faisais le total des sommes dépensées, c’est colossal pour l’attractivité du territoire !
Marc CHAMPEL
