Lancement d’un appel d’offres éolien en mer au large d’Oléron : allier urgence climatique et préservation de la biodiversité
Ce premier parc éolien posé, d’une capacité d’environ 1000 MW, pourra être complété ultérieurement d’un second parc d’au plus 1000 MW. Ils seront situés en eaux profondes, i.e. à plus de 60 mètres de fond. Ceci constituera un défi technique pour les futurs candidats aux appels d’offres et se traduira par des projets probablement plus onéreux que dans des conditions de sites plus « favorables ». Les études techniques sur site menées par l’Etat puis par les opérateurs lauréats, permettront d’identifier les conditions de faisabilité réelle des projets.
Ces deux projets permettront la création d’emplois, en région Nouvelle-Aquitaine et plus largement sur le territoire national. La définition des projets industriels permettra d’identifier les compétences et savoir-faire requis, et de maximiser la valeur ajoutée locale sur les territoires. Pour mémoire, à horizon 2035, la filière vise un niveau de 20 000 emplois générés par les projets éoliens en mer en France.
Enfin, comme évoqué à de nombreuses reprises dans le cadre de débats publics – celui sur un ou plusieurs projets en Sud Atlantique ne faisant pas exception – France Energie Eolienne appelle de ses vœux le lancement d’un exercice de planification spatiale de l’éolien en mer, conformément aux objectifs du Pacte éolien en mer, signé le 14 mars dernier avec le Gouvernement. Cet exercice permettra, avec le concours de l’ensemble des parties prenantes et des territoires, de mettre en œuvre l’objectif ambitieux de 40 GW en service (cinquantaine de parcs) à l’horizon 2050, tout en garantissant une exemplarité environnementale des projets.