Éolien en mer : tous les indicateurs sont au vert selon l’Observatoire des énergies de la mer
L’Observatoire des énergies de la mer a publié sa synthèse des résultats de 2021. L’année 2020 a marqué un grand changement d’échelle pour la filière française qui connait un décollage grâce à la construction du premier parc français à Saint-Nazaire et au lancement des chantiers de ceux de Fécamp et Saint-Brieuc.
Alors que l’année 2020 marque le début du développement du parc offshore français, la construction des trois premiers parcs est l’origine d’un boom des investissements., démonstration du déploiement effectif de l’éolien en mer dans notre pays.
Plus de 4 800 emplois dans les énergies marines renouvelables en 2020 !
En 2020, les EMR ont généré plus de 4 800 emplois en France, précisément 4 859 emplois équivalent temps plein, dans une très large mesure chez les fournisseurs industriels.
L’année 2020 a notamment été marquée par le lancement des chantiers des deuxième et troisième parcs éoliens offshore français (Fécamp et Saint-Brieuc). 1,5 milliard d’euros ont été investis dans le secteur l’an dernier, c’est-à-dire trois fois plus que l’année précédente ; et le chiffre d’affaires des prestataires et fournisseurs a bondi de 173 %, à 883 millions d’euros.
« L’année 2020 marque un changement d’échelle pour la filière française, qui connaît un décollage grâce à la construction du premier parc français à Saint-Nazaire, et au lancement des chantiers de ceux de Fécamp et Saint-Brieuc », note Frédéric Moncany de Saint-Aignan, président du Cluster maritime français, à l’origine de l’Observatoire. Il souligne que « Beaucoup d’observateurs craignaient que le retard français dans les énergies marines renouvelables se traduise par des créations d’emplois hors de France. Ce n’est pas le cas. La majorité de la valeur et des emplois issus des projets français sont bien ancrés dans notre pays ».
Et pour 2021, ce sont quelques 1 500 création de postes supplémentaires qui sont attendus. Avec la poursuite des chantiers entrepris, la construction du parc de Courseulles-sur-Mer et les futures fermes pilotes flottantes de Méditerranée, le potentiel de croissance pour la filière est donc excessivement important pour l’année 2021.
Comptant près de 4 000 emplois, les prestataires et fournisseurs de la chaîne de valeur représentent désormais 82 % de l’emploi total de la filière (contre 70 % en 2018), témoignant de son implantation dans les territoires. Cette hausse de l’emploi bénéficie à toutes les régions : 33 % des emplois sont situés dans les Pays de la Loire, ce qui en fait la première région, alors que la Normandie cumule 22 % des emplois, une hausse de 5 points, l’Île-de-France connait une augmentation de 3 points avec 18 % et de la Bretagne représente 9 % des emplois restants. Le président du CMF, a souligné que la filière a atteint son objectif car la plus grande partie des emplois créés ont été capté par des acteurs français. Effectivement, la majorité de la valeur et des emplois issus des projets français sont bien ancrés en France.
Enfin, le rapport témoigne de la résistance et de la solidarité dont la filière a fait preuve face à la crise sanitaire, puisque 90 % des entreprises déclarent que leur activité EMR n’a pas ou peu été impactée par la crise.