Durant la crise sanitaire, la filière éolienne continue d’assurer la production d’énergies renouvelables
La filière éolienne s’est mise en ordre de bataille
Dans le cadre de la période de confinement, France Énergie Éolienne a immédiatement réagi et anticipé les conséquences de la crise en consultant, dès le lundi 16 mars, ses adhérents sur les difficultés identifiées dans la poursuite de leurs activités et pour évaluer les mesures nécessaires permettant la continuité de l’activité industrielle des parcs éoliens français.
L’ensemble des employés pouvant travailler à distance font du télétravail, à l’exception des employés responsables des opérations et de la maintenance des sites, qui sont soumis à des précautions d’hygiène et de protection.
– Respect des exigences du code du travail, notamment concernant les vérifications périodiques des équipements ;
– Dématérialisation des échanges ;
– Dérogations pour l’achèvement de la construction des parcs éoliens les plus avancés ;
Dans ce contexte, plusieurs interrogations ont émergé de la part des entreprises du secteur, à la fois concernant la santé et le bien-être de ses employés, et pour la poursuite de leurs activités.
Sur la base des diagnostics établis, la filière a obtenu des premières mesures d’urgence servant à maintenir les opérations indispensables, à anticiper les freins et obstacles posés par le confinement. FEE est en contact permanent avec les Ministères de la Transition écologique et solidaire, de l’Économie et des finances et du Travail, afin d’implémenter les mesures le plus rapidement possible.
Plus de renouvelables sur les réseaux
En fournissant de l’électricité durant cette période exceptionnelle, l’énergie éolienne contribue au maintien des services essentiels, tels que les hôpitaux et les administrations de santé.
Le samedi 29 mars, l’éolien a représenté plus de 20% de la production électrique sur le réseau français. Selon RTE, le gestionnaire du réseau électrique nationale, il n’y a pour l’instant aucun problème. Il continue à pouvoir équilibrer à la seconde l’offre et la demande, se préparant à une montée en charge des renouvelables qui devrait peser 50 % de la production française en 2035.
